O comme Orfèvrerie Morlot


Dans ma famille, il y a de tout, il y eut des paysans, des notaires, des bourgeois. Je descends de brassiers (travailleurs de la terre) comme je descends de nobles. Pour ces derniers, l’histoire est plus facile à reconstituer, tant ils ont laissé des traces.
Aujourd’hui, je vais vous parler de cousins orfèvres à l’époque contemporaine. J’en sais très peu sur eux pourtant.
Il s’agit des Morlot. Je descends de cette famille par mon arrière-grand-mère, Suzanne Morlot, orpheline très jeune, sur laquelle j’avais écrit un article. Le grand-père de Suzanne, Claude Frumence, est arrivé à Marseille avec son frère Louis-Philippe et leur mère dans les années 1830-1840. Issue d’une famille de vignerons de la Haute-Marne, les Morlot réussissent à Marseille où ils sont dans le négoce pour Louis-Philippe tandis que Claude Frumence part quelques années à Cannes où il devient cafetier avant de revenir, rentier, à Marseille. Les deux frères épousent deux sœurs de la famille Gaudin, filles d’un commis.
La branche de Claude Frumence donna deux fils : l’aîné, Raoul Louis dont je descends, mort du choléra en 1888 laissa deux enfants, Suzanne qui épousa un officier de marine, mon arrière-grand-père, et Auguste, mort pour la France. Le cadet, Frumence Léon fut l’héritier universel de son père à la suite du décès de Raoul Louis. Son fils unique fit un mariage morganatique et stérile et mangea l’héritage du grand-père.
La branche de Louis Philippe laissa de nombreux enfants dont Berthe qui épousa un médecin de la famille Sarles, famille qui fut très proche de celle de mon grand-père Jean Lombard, le fils de Suzanne. Parmi les enfants de Louis Philippe nous trouvons ces orfèvres dont je ne sais presque rien.
Sauf que… en faisant une recherche sur Internet, j’ai trouvé une carte postale ancienne représentant l’intérieur de la boutique Morlot et je me suis empressé de l’acheter. Cette orfèvrerie se trouvait rue Saint-Ferréol à Marseille. J’ai donc farfouillé vite fait dans l’argenterie familiale et la première pièce que j’ai sortie se trouve être un petit plateau… de l’orfèvrerie Morlot. J’étais tout content d’avoir une pièce d’histoire familiale dans ma commode !
Bon, comme vous avez été aimable en lisant l’histoire de ma famille jusqu’ici, voici la carte postale de l’orfèvrerie Morlot :
Je suis preneur de davantage d’informations sur cette branche si vous en avez.

3 réflexions sur “O comme Orfèvrerie Morlot”

  1. Bonjour, je travaille sur le projet de rénovation de la cuivrerie de Cerdon qui était un des fournisseurs de l'Orfèvrerie Morlot.
    Nous avons certainement des archives ou des connaissances à échanger. Pourriez vous me contacter (04 74 32 76 10) pour que nous échangions plus longuement. Bien cordialement, L. Paris

  2. Bonjour Laurence Paris, je travaille pour le département de l'Ain en charge de le rénovation de la cuivrerie de Cerdon. Celle-ci fournissait l'orfèvrerie Morlot. Nous pouvons échanger nos connaissances si vous le souhaitez. Merci de me contacter au 04 74 32 76 10. Cordialement

  3. Bonjour je suis l'arrière petit fils d'Auguste MORLOT mort pour la France et je possède des pièces en argent de l'entreprise familiale. Je vis à Marseille et suis du reste bijoutier…
    Vous pouvez me contacter sur mon portable et je vous donnerai d'autres renseignents : 0664980601

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